25 juin 2010

Oubli....

De nouveau torturé , de nouveau pris entre ces noires idées
Quand dans la vision de ce chemin nommé vie se perdent mes envies

Une étoile s'est éteinte dans le ciel voilé de chagrin
Sa lueur douce et rassurante s'est enfuie de ma vue

Fuyant mon regard mais visible dans mon absence
Fautif par nature, langueur qui me gagne

Capturé par sa lumière, entraîné dans son sillage
Béat en sa présence douce et apaisante, mais rejeté par colère

Empreint de regrets, au bord du gouffre , aspiré par l'abîme
Plonger dans l'oubli semblerait si bien, aspirer au néant

Puis renaître et ne faire qu'un avec la lumière, devenir son essence
Luire tel un astre en ce vide profond, irradier de chaleur ces étendues glacées

Mais retombent les illusions, fissurées à l'origine et deviennent poussières
Choc de la chute du retour, le réel semble si morne et froid

Enchaîné au roc des mes démons, enlisé dans les sables de mon imagination
Dissous dans ces émotions fugaces parsemées d'espoir et semées aux vents

Tourments sans fin auxquels j'abandonne mes sens,plongé dans l'absence
Le désert qu'est cette vie me brûle et sans cesse me relance

Plonger dans l'abîme semble maintenant préférable à cette solitude
Hurler dans cette chute sans fin à en perdre la voie

Toucher le fond enfin et sentir ses os se détruire
Frapper la roche et voir la vie s'enfuir

Perdre connaissance pour ne plus voir
Laisser la mort m'emporter

Et oublier...

22 avr. 2010

...

Vision fugace d'un passé encore proche
Sensation tenace de dépit et de lâcheté
Ce sentiment ancré au plus profond de mon âme
Cette idée coriace de lâcheté soudaine
Que n'ai je fait sous le coup de la surprise
Que n'ai je pas fait à ce moment de crise
Surpris et apeuré.
Le sentiment de haine n'en est qu'exacerbé quand se finit la tempête
Une colère intérieur contre cet esprit incapable d'assumer ses actes
Noyé dans une rage personnelle , pensant aux actes non rattrapables comme le temps
Ce flashback violent qui me replonge dans cette spirale d'échecs , succession interminable
J'ai cru à une histoire et je n'ai fait qu'un rêvé éveillé, dur fut le réveil
Pourrais je un jour me pardonner ces erreurs, le temps passe mais reste la douleur
Serais-je un jour meilleur, nul ne le sait....

7 avr. 2010

Voyages

Douceurs nocturnes et étranges , langueurs brouillant les sens
Quand sous la voûte se dévoile la lune
Dans cette mer de coton parsemée d'étoiles filles de l'astre blanc
Perdu dans cet horizon rassurant

Nulles crainte , nulles peurs , rien ne trouble cette harmonie
Quiétude immense , abandonnant la haine et la colère
L'horreur se retire lentement en sa noire tanière, victoire pleine et entière
Les feux de discordes et de morts s'estompent face à la lumière nocturne

Douce lueur rasant la cime des arbres, forêt drapée de vert et d'argent
Bercé par le vent du sud et charmé par la lune
Emporté tel une plume volant de montagnes en dunes , voyage idyllique
Bercé par le chant des runes , chantant force et fortune

Parcourant le ciel sous les rayons argentés , le monde révèle alors sa beauté
Volant aux cotés des esprits des forets , compagnons magiques et sacrés
Dans le sillage des forces de la nature, dans le chemin des créations immortelles
Derrière ces créatures au brillant panache , suivant le vent de leurs ailes

Oscillant entre ombre et pâle lumière , entre ciel pur et nuages poussés par les vents
Hésitant entre ciel et terre , le vide infini et les forets entières , pressé par le temps
Mais l'aube pointe déjà au loin, le voyage tend vers sa fin
L'astre d'or estompe l'argent mêlé d'albâtre, rayonnant aux couleurs de l'airain ..

29 janv. 2010

Renaissance

Soufre et poussières, sang et hurlements, dans la lumière mourante de l'astre de feu

Quand s'en retournent les armées sombres , aux places infernales
Quand au fond des âmes se consume le feu de discorde, fruit malin

Sous cet horizon pourpre aux reflets glacés, dans ce ciel teinté d'acier
Marcheurs de la nuit, ombres des profondeurs , terreurs oubliées

Les anciens démons remontent vers la surface appelés par le sang et son odeur
Titans et géants se bousculent et surgissent des bouches de l'enfer

Le Tartare vomit ses occupants régurgite les hordes d'éternels damnés
Flot incessant d'esprits en quête de vengeance et d'une identité oubliée

Les spectres se répandent sur les terres, tempête morte et hurlante
Rien ne saurait résister à cette charge affamé et déchaînée

Sous la déferlante, la brusque vague aux couleurs de la mort et des chairs calcinées
Disparaît alors toute lumière, s'éteignent les flambeaux de clarté

Sous la nuit éternelle la terre semble se plonger, dans les limbes glacées
La terre s'enlise dans la terreur et la noirceur , la peur et l'horreur

Les Démons luisent et s'envolent dans les cieux obscurs, étoiles filantes de mort
Le peuple des hommes se terrent au plus profond des montagnes gelées, exil maudit

Mais dans la nuit sans fin scintille l'âme du monde, le coeur des terres et des forets
Dans la lueur d'espoir qui filtre à travers la gangue de mort et de peur
Stupeur et tremblements, frissons et puis tout n'est plus que lumière et chaleur

La nuit se vaporise dans un râle déchirant, la horde s'évapore en hurlant
Les démons ailés chutent de leurs montagnes ensanglantées et brûlent sur l'horizon

Lueurs et scintillements, stupeur et tremblements, du songe au réveil , de la nuit au jour sans pareil, tel le phénix renaissant la terre s'éveille à la lumière.

L'astre doré monte au zénith et embrase les landes, les vallées et forets
Inonde de lumière la moindre parcelle de terre, réchauffe le coeur du monde

Et devant ce théâtre de vie naissante, en cette scène aux allures hésitantes
Dans le ciel aux couleurs pures et limpides que rien n'entache
En ce ciel, aux plus hautes sphères vogue le phénix dans sa quête de lumière , dans sa mission de vie et d'espoir...

4 janv. 2010

Songes

Dans la pénombre pesante , dans ces lambeaux de lumière vacillante
Quand meure le dernier rayon de l'astre d'or, quand la lueur blafarde s'élève

Dans ce clair-obscur pesant, là ou se tapissent les choses oubliées et néfastes
Quand en ces marécages poisseux de misère se complaisent les créatures de la nuit

Dans cette noirceur immuable apparaît lentement les portes du bas-monde
Quand s'ouvrent les voies des lieux souterrains domaines de feu et d'airain

En ces territoires régis par l'acier et le feu, la peur et les anciens dieux
Là ou les banquets et les fêtes sont sans fins, là ou Moloch se repaît d'humains.

Les offrandes crient et prient mais en vain, la sentence est toujours la même
Souffrance et agonie, hurlements et cris, en ces lieux nul sursis

Quand pointe l'aube sur les étendues glacées, lueur d'espoir qui chauffe l'âme
Les ténèbres se retirent en leurs domaines de peurs et de damnation

Sous la lumière du soleil maintenant haut dans le ciel, boule de feu dans l'azur
Sous les rayons de l'astre d'or qui se reflètent dans le regard de l'homme
Sous le ciel brûlant d'espoir l'homme rêve et fuit ses démons intérieurs
Sous le ciel rempli de chaleur l'homme s'en va au loin vers des contrées meilleures

20 déc. 2009

naissance

Dans la vaste plaine, là ou le brouillard s'étend
Dans ces étendues vides et glacées

Quand la lueur pale est tremblante du soleil déchire les nappes de brume du monde
Quand disparaissent les ténèbres premières, souvenirs d'une époque sans nom

Dans ce ciel ou transparaît l'azur, ou chatoient les rayons ardents
Haut dans le ciel volent les phénix, boules de feu dans une mer immense et pure

Sous les nuages voguant et vaquant sans contrainte au gré des vents
L'oeil ouvert et avide , l'homme contemple ces danses , ces ballets irréels

Dans son esprit se gravent ces instants paisibles , ces moments de paix véritable
L'âme et le corps se noient dans cet océans de calme et de vie là ou les nuages sont rois

Dans cette plaine qui se gave de lumière et de chaleur, de vie et de bonheur
Quand du vide émerge le plein, quand la foret sort elle même de ce rien

L'homme abaisse son regard et contemple, le bleu et le vert en harmonie pure
Le ciel et la terre qui fusionnent dans un spectacle aux incroyables tournures

L'or et l'argent se mêlent , dans ces lieux aux couleurs vermeils aux nuls autre pareils
Quand l'abîme de la beauté appelle en son sein les sens du voyageur égaré
Quand les couleurs s'entremêlent dans une danse qui romps la volonté

Dans ces plaines que la vie ne cesse de changer, désert glacée mués en forets
La ou le berceau de la vie fut tressé, quand le monde fut enfanté

Dans sa renaissance éternelle , le phénix sillonne le ciel à la suite de nos voeux et rêves brisés
Quand naissent les nuages au plus haut des cieux, sous nos regards figés

Dans la lumière de l'astre qui peu à peu s'estompe au delà des montagnes
Le dernier rayon disparaît dans une clarté mourante et laisse place au noir premier

Douces lueurs qui scintillent lentement, sous la voûte les étoiles filles de la lune
Les yeux contemplent encore et toujours cet horizon de majesté ou les princesses se comptent par millier

Les joies les peines deviennent mélancoliques sous cette vision féerique
L'homme s'abandonne à ses sens et dans la fraîcheur de la nuit s'imbibe de la nuit et ses charmes

La lueur de la lune se reflète dans les yeux écarquillés du rêveur , douce lueur...

24 nov. 2009

Limbes....

Brouillard et silence, nul bruits quand disparaissent les sens
Dans cette lueur mourante cachée dans la brume mouvante

Plainte mourante qui déchire le silence, romps la loi muette des limbes
Râle dans lequel je m'évade et m'égare, râle ou se meurent mes illusions

Quand enfin s'achève la plainte en ces lieux dévastés, dans ces landes oubliées
Entre deux banc de brume apparaissent les plaines vides et désolées

Sur ce fond de misère et de malheur, nul vie , nul raison
La mort vaque sur son domaine et l'entretient sans répit
Dans ces paysages ou transparaissent la peine , la douleur et l'horreur sans fin

Au jour lointain ou courraient les herbes folles , les forêts , la vie avant le rien
La mort survole ses terres, désertiques et glacées , rougeâtres et brûlées , inconstance des enfers
Une cape de ténèbres abattue sur le monde , voile glacial qui s'étend

Dans les limbes disparaît la notion de temps, l'infini est alors châtiment
Dans les limbes sans fin ou l'on expie ses fautes, enfer solitaire et silencieux
Dans les limbes ou échouent les coupables, nombre toujours plus grand

La mort survole les plaines et son regard croise le mien, entre peine et haine mais déjà je ne ressens plus rien......

25 oct. 2009

Le rève du scribe

Sous la lueur d'une chandelle qui se meurt , dans cet endroit ou transpire la misère et 'amertume
Sous la dictée du maître la plume s'agite sans cesse sur le parchemin , les yeux baissés sur son labeur le scribe relate et transcris la mémoire .

Au loin derrière les murs les hurlements s'estompent , de moins en moins forts, toujours plus étouffés.
Quand vient enfin le silence le scribe repose sa plume , dans la lueur de cette bougie mourante.
Les bruits du matin résonnent enfin dans les couloirs, les cris et les hurlements relègues au fond des cachots, au domaine de la nuit.

Dans l'aube naissante les yeux du scribe rencontrent les premières lueurs de l'astre d'or;
Il s'avance dans la lumière , quitte ce lieu de haine et de sang
derrière lui , au loin maintenant, se dressent les créneaux de la forteresse.

Le scribe avance toujours droit devant et s'abandonne dans cette clarté , en ces lieux verdoyant
Sur les chemin des peuples sylvains il se lance , détermine et le coeur en joie .
Il marche , courre et s'enivre des senteurs de la foret.
Et quand le soleil fini sa course le voila a l'orée d'une clairière , la lune apparaît dans sa suite d'étoiles
Il marche encore mais n'avance pas, il courre mais revient sur ses pas.
Son chemin défile dans le sens opposé , la peur l'envahit maintenant.

Le revoilà dans les plaines, il parcours les sentier plus vite qu'un destrier au galop , traverse les forets comme le vent , puis se dressent alors les noirs créneaux, les pierres de la forteresse noircies par le feu et le sang.
Les couloirs s'enchaînent et le revoilà dans cette pièce sombre ou ne brille qu'une chandelle , un homme est à sa place et note avec attention mais ce n'est pas lui, son chemin continue et le voila dans cette geôle , tout devient froid et la voie lui revient alors dans une longue plainte...

Dans cette pièce ou ne brille qu'une chandelle le scribe joue de sa plume sur le parchemin et se complaît dans ses rêves d'extérieur, cherche à oublier les cris et les hurlements qui déchirent les silence derrière ces murs, il s'enfuit dans ce monde imaginaire à la lueur d'une bougie mourante...

12 oct. 2009

Plainte

Quand monte dans le ciel le disque d'argent et sa garde étoilée
Quand sur les flans dévastés des montagnes la neige s'arrête de tomber

La horde se fraie des chemins , coton glacial et humide
Lentement sous le couvert de la lune retentissent les hurlements

L'appel au ciel se répand et s'amplifie d'écho de plus en plus nombreux
Dans un son commun le monde vibre et se fond dans cette alchimie sans nom

Les échos ne font plus qu'un dans l'harmonie de cet instant magique
Le ciel offre une vue étoilée , plongeon dans un rêve éveillé au confins de l'esprit

Dans le chœur sans fin des loups , dans ce spectacle primaire ou la montagne se mêle au ciel
Dans ce paysage blanc et glacial, ou règnent les hurleurs , gardiens des monts enneigés

La plainte s'estompe peu à peu et l'horizon se darde de rouge, de jaune et bleu
Toujours plus fort , toujours plus loin , le soleil prend place dans le ciel azur.

Dans la clarté ascendante , les gardiens prennent congé et s'en retournent en leurs tanières
Quand de nouveau reviendras la lune et ses filles , quand le ciel perdra son éclat d'or
Quand l'horizon redeviendra onyx , alors retentira une fois de plus la plainte des gardiens...

3 oct. 2009

Sarabande

Éternel supplice que supporte ce monde, dans les rouages du temps
Quand disparaît le ciel et que rugissent les bruits assourdissants

En ces lieux de misère ou se croisent les derniers errants
Là ou se pressent ceux à qui il ne reste que quelques instants

Terres décharnées couvertes de poussière, les squelettes s'effritent dans les plaines
Les steppes sont immenses et le glas retentit au loin , pâle et dernier écho de notre haine

Sur l'horizon voguent des nuages gris comme la terre, reflets de poussière dans l'azur
L'astre d'or se couche et darde ses derniers rayons sur ces étendues sans le moindre futur

La nuit prend possession de son domaine, se referme comme une gangue de plomb sur les terres
Nul bruits, nul mouvent , nulle vie , rien n'entame ce silence , rien n'est plus et rien ne serrât

Quand revient l'astre d'or, quand de nouveau la lumière irradie l'azur, la chaleur du globe

Quand réapparaissent les nuages dans le ciel, vaste masse blanche dans une mer vide

Quand revient encore la nuit , oppressante et lourde, reflet parfait du néant

Quand reprend cet éternel recommencement, cette ronde sans fin figée dans le temps....